Comment te permets-tu de me souiller ainsi,
Gémit un parchemin, par une encre, noirci
Et de me propulser, de par tes signes étranges,
Vers une retraite imméritée dans la fange.
– Sais-tu bien, cher papier, que je suis ton sauveur
Et que privé de moi, tu n’as point de valeur,
Mais qu’ensemble unis, permettant la lecture,
Nous laissons à nous deux s’éveiller la culture ?
– Unissons nos talents et d’un zèle commun
Gagnons en dignité ce que n’aurait aucun,
Dirent conjointement les deux protagonistes,
Et nos deux qualités feront œuvre d’artiste. »
Collaborer et mettre en commun ses talents
Grandit plus qu’on ne croit chacun des éléments.
“L’encre et le papier”