Joseph POISLE-DESGRANGES
Mère, n’écoutons pas cet aveugle qui chante;
Il a toujours même refrain
Et son cri lamentable est sombre et m’épouvante.
— Mon fils, sois plus humain,
Ne fuis point ce vieillard et près de moi demeure;
S’il cherche à t’égayer alors que sa voix pleure
En répétant : J’ai faim !
Crois-moi, cours lui porter ton pain,
II chantera mieux dans une heure.
“L’Enfant et l’Aveugle”