On prétend que chacun a son Ange gardien,
Moi je n’ai jamais vu le mien;
Disait en se couchant le petit Irénée.
En es-tu sûr? lui dit sa sœur aînée;
Regarde encor, regarde bien,
Ouvre un peu ce rideau. — L’enfant l’ouvre et derrière
Trouve une personne bien chère.
Ah! c’est maman, dit-il, en tombant dans ses bras;
J’ai deux anges gardiens, l’un qu’on n’aperçoit pas
Et l’autre visible : ma mère !
“Les deux Anges gardiens”