Jacques-Melchior Villefranche, est né à Couzon-sur-Saône, 17 décembre, 1829. Après de brillantes études classiques au séminaire de l’argentière, il est entré le service télégraphique, en 1855.
Jacques Melchior Villefranche lança le Journal de l’Ain ; il publia un roman historique Cinéas, dans le genre de Fabiola, une Vie de Pie IX, des plaquettes militantes, un recueil de fables : le Fabuliste chrétien… Villefranche décède à Bourg, 10 mai 1904.
FABLES :
- Le Philosophe et le Berger
- Le Nez et les lunettes
- Le Renard et les Poulets
- Les deux Anges gardiens
- La Fourmi et l’Abeille
- Le Hanneton
- L’Enfant et l’Écho
- L’Écureuil et ses amis
- Le Chasseur et son Chien
- Rien de trop
- La digue rompue
- L’Orgueil maternel
- L’Essieu mal graissé
- Les Fiançailles du Lapin
- Les deux Lapins
- Le Chat et le Fromage
- L’Enfant et l’Arbalète
- Mot d’un Enfant terrible
- Les deux Borgnes
- Le serment du Loup
- Le Papillon et la Chenille
- Le Faux Bourdon
- Les deux Dindons
- Le Rêve de l’Âne
- Les Melons
- Le Canard
- La Fleur simple et la Fleur double
- La Chouette
- L’Âne et les Passants
- La Mouche et le Bœuf
- Les Vents et le Nuage
- Fables de Villefranche – Edition – 1853
Jacques-Melchior Villefranche, est un auteur fécond au vu de ses œuvres dont :
– fables (1851) “Le Fabuliste Chrétien.
– Pie IX, son histoire, sa vie, fils siècle “(1874)
– L’histoire de Napoléon III (2 volumes, 1896)…etc…
Lettre de Romans-feuilletons Viennet à Jacques-Melchior Villefranche.
Monsieur,
Je reçois chaque année des ballots de Fables nouvelles. Vous voudrez bien me reconnaître le droit de ne pas les lire toutes ou de n’arrêter avant la fin. Ce droit, je n’en ai pas usé envers les vôtres, en quoi j’ai eu peu de mérite, n’ayant pas eu besoin d’effort, vos fables sont de petits sermons où l’on ne dort pas : La Fourmi et l’Abeille font plaisir après la Cigale et la Fourmi de La Fontaine; Le Singe et les deux Chats m’ont égayé, même après ceux de La Mothe. Ne laissez pas, toutefois, de raccourcir quelques-unes de vos morales, par exemple celles en tête de La Chauve-souris et des Rêves de l’âne; elles y gagneront. Abstenez-vous surtout de vous attaquer à des confrères, comme dans Le Rat dans la Bibliothèque, ou, à la Faculté, comme dans La Médecine et la Santé : votre succès y gagnera.
Quelle place la postérité assignera-t-elle à chacun de nous, pâles imitateurs du Grand Fabuliste? Ce qu’on peut affirmer tout d’abord, c’est que la plupart des concurrents, ne seront pas même placés.
Vous le serez, vous, Monsieur, et quant à moi, je m’accommoderais volontiers de votre voisinage.
Paris, juillet 1861., Viennet.