D’ un fier lion , jadis terreur de la contrée,
Deux chiens ayant trouvé la carcasse à l’écart,
Hardiment en faisaient curée.
« Fanfarons, leur dit un renard,
Vous vous croyez bien redoutables :
Contre le lion mort vous êtes courageux ;
S’il vivait… à l’aspect de son œil furieux
Et de ses griffes effroyables,
Chacun de vous fuirait à qui mieux mieux. »
“Les deux Chiens et le Lion mort”
- Théodore Lorin, 18.. – 18..