Deux journaux se trouvaient en un même étalage,
Dos à dos, page contre page,
Offrant à tous pour quelques sous,
L’un, une politique sage ;
L’autre, celle des casse-cous.
Le premier, pour calmer l’ennui de ne rien faire,
Dit : Expliquez-moi, cher confrère,
D’où vient que je présage un heureux avenir,
Et que tout vous parait sinistre ?
— C’est que ton patron est ministre.
Et le mien veut le devenir.
“Les deux Journaux”