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Les Écrevisses, fable de Lantier

K.R. by K.R.
novembre 18, 2021
in Étienne François de Lantier
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Étienne François de Lantier

Littérateur, fabuliste XVIIIº – Les Écrevisses

 

Une écrevisse, ayant à la sourdine
Du panier qui l’enferme esquivé le guichet,
Rodait dans la cuisine,
Où sa cuirasse brune aux regards la cachait.
Elle aperçoit, tout en faisant sa quête.
Quelque chose de rouge étalé sur un plat.
Lors, reculant plus près : « Qu’est ceci ? dit la bête,
Une écrevisse rouge ! ah ! bon Dieu ! quel éclat !
De quelque dignité sans doute elle est pourvue ;
Conseiller de grand’chambre, ou cardinal-légat
Pour le moins. Vite il faut que je la salue
Et lui fasse le compliment
Que tout cancre de cour doit au soleil levant. »
Soins perdus ! l’éminence au corset d’écarlate
Ne daigne pas seulement de la patte
Approuver l’orateur. «Ah ! c’est de la fierté ;
Dit l’autre ; mais ce ton ne m’intimide guère :
En dépit de la dignité,
Il m’est permis, je crois, d’embrasser ma commère. »
Elle la touche donc, et la sent (quelle horreur !)
Du court-bouillon encore toute brûlante,
Saisie aussitôt d’épouvante, elle fuit en criant :
« Par un dehors trompeur
Combien, hélas ! je fus séduite !
Tandis que j’enviais sa pourpre et sa grandeur,
La malheureuse ! elle était cuite. »

Étienne François de Lantier

 

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