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Les lapins, expliquée par Charles Batteux

K.R. by K.R.
novembre 18, 2021
in Charles Batteux
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Charles Batteux

Homme d’église, critique et moraliste – Les lapins

 

Les lapins, expliquée par Charles Batteux

La fable des Lapins est dans un autre genre que celles du Chêne et du Vieillard. C’est le gracieux et le riant des images, qui en font le caractère dominant.
A l’heure de l’affût, soit lorsque la lumière Précipite ses traits dans l’humide séjour ; Soit lorsque le soleil rentre dans sa carrière, Et que n’étant plus nuit, il n’est pas encor jour. Rien n’est si gracieux que cette peinture du lever et du coucher du soleil.C’est la poésie qui en a fourni toutes les couleurs.Le quatrième vers est des plus heureux pour marquer le point du jour, sideribus dubiis.

Les Lapins
Les Lapins

On appelle vers heureux, terme heureux, tour heureux, pensée heureuse, tout ce qui paraît être moins l’ouvrage de la réflexion que du hasard, ce qui paraît trouvé plutôt que fait, Ceux qui écrivent savent qu’au bout de la plume, il se trouve quelquefois des choses qu’on ne cherchait point, dont on n’avait point d’idées, qu’on n’aurait pu désirer : cela s’appelle, tour, pensée, expression heureuses:

Au bord de quelque bois sur un arbre je grimpe ;
Et, nouveau Jupiter, du haut de cet Olympe,
Je foudroie à discrétion
Un Lapin qui n’y pensait guère.

Le Lapin et la SarcelleDans le premier vers, grimpe fait image. Dans le suivant, l’allusion de Jupiter et d’Olympe égaie l’esprit par une comparaison qui se fait du grand au petit.
Les deux autres sont heureux : je foudroie, expression forte : à discrétion peint l’avantage du chasseur à l’affût : il est en repos, attendant son gibier qui vient se placer, s’arrêter au bout de son fusil.C’est dans ce moment de sécurité que le Lapin est frappé : il n’y pensait guère. Phèdre dit en parlant du moineau enlevé par le Faucon: ipsum nec opinum rapit: il l’enlève, lorsqu’il s’y attendait le moins.La fontaine dit la même chose, mais avec bien plus de feu. Je vois fuir aussitôt toute la nation Des Lapins qui sur la bruyère, L’œil éveillé, l’oreille au guet, S’égayaient,et de thym parfumaient leur banquet. Ce tableau est amusant ; les Lapins y sont peints d’après nature, l’œil éveillé, l’oreille au guet, s’égayaient :l’harmonie est charmante. Leur banquet parfumé de thym présente la plus agréable idée.Le terme banquet, joint à celui de parfumer, a beaucoup de dignité, de grâce et de riant.

Le bruit du coup fait que la bande
S’en va chercher sa sûreté
Dans la souterraine cité.
Mais le danger s’oublie ; et cette peur si grande
S’évanouît bientôt. Je revois les Lapins
Plus gais qu’auparavant revenir sous mes mains.
Ne reconnait-on pas en cela les humains ?
Dispersés par quelque orage,
A peine ils touchent le port,
Qu’ils vont hasarder encor
Même vent, même naufrage,
Vrais Lapins, on les revoit
Sous les mains de la fortune.

La morale vient plutôt comme une réflexion du lecteur, que comme une pensée du poète. C’était un vrai Fablier que La Fontaine : il ne faisait pas ses fables; elles naissaient. Chez lui tout semble l’ouvrage de la nature, plutôt que de l’art : les Muses dictaient; La fontaine écrivait.

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