Des poissons encombraient la barque d’un pêcheur,
Ayant, hélas ! pour perspective
La poêle ou le chaudron, cruelle alternative.
Ils voguaient vers le port, palpitants de frayeur,
Lorsqu’il survient une tempête
Qui renverse, engloutit et barque et mariniers,
Rend à leur élément les poissons prisonniers,
Et fait d’un jour de deuil pour eux un jour de fête.
( Les Poissons) – L. P. D. G. P.
- Nouvel Almanach des Muses – Paris 1833