Un homme avait auprès de sa demeure
Force poules, qui de crier
Et de l’étourdir à toute heure,
Ne se faisaient aucunement prier.
Advient enfin, que la foule s’étonne
Que sans se plaindre il puisse ainsi souffrir
Ce chant criard et monotone.
Lui de répondre avec certain plaisir :
Je m’inquiète peu de ce que dit la foule,
Ni de ce que les gens souffrent ou non chez eux ;
Moi, je laisse crier la poule
Dont j’aime à récolter les œufs (1).
“Les Poules”
(1) La rime n’ est point ici suivant l’ortographe, mais suivant l’oreille ; c’est une licence, c’est à mes yeux un devoir.