• Accueil
  • Blog des fables
  • J. La Fontaine
    • Les fables de Jean de La Fontaine
    • Anecdotes sur La Fontaine
    • Théâtre de La Fontaine
    • Contes de La Fontaine
    • Livre 1er
      • Livre 2
      • Livre 3
      • Livre 4
      • Livre 5
      • Livre 6
      • Livre 7
      • Livre 8
      • Livre 9
      • Livre 10
      • Livre 11
      • Livre 12
  • Les Fabulistes
    • Biographies et jugements
    • Fables analysées et expliquées
    • Citations
    • Fables-Express
  • Antiquité
    • Ésope
    • Analyses des fables d’Ésope
  • M-âge
  • XVIº
  • XVIIº
    • Jean de La Fontaine
  • XVIIIº
  • XIXº
    • Jean Anouilh
  • XXº
  • XXIº
  • Éditos
    • Billets d’Humeur
  • Illustrations
  • Livres
  • À vous
Contact
Rue Des Fables
vendredi 3 février 2023
  • Accueil
  • Antiquité
  • Moyen-âge
  • XVIe siècle
  • XVIIe siècle
  • XVIIIe siècle
  • XIXe siècle
  • XXe siècle
  • XXIe siècle
No Result
View All Result
  • Accueil
  • Antiquité
  • Moyen-âge
  • XVIe siècle
  • XVIIe siècle
  • XVIIIe siècle
  • XIXe siècle
  • XXe siècle
  • XXIe siècle
No Result
View All Result
Rue Des Fables
No Result
View All Result

Les Promeneurs d’Ours

K.R. by K.R.
novembre 18, 2021
in Boyer-Nioche
A A
0
VIEWS
Partager sur Facebook

icon-angle-double-right Auguste Boyer-Nioche

Le fifre et le tambour ont frappé mon tympan.
Qu’est-ce donc ? Un gros ours, docile à la cadence,
Qui lourdement se met en danse
Sons le bâton de son tyran.
En vain il sue, il est en nage,
Son poil se dresse de fureur,
Sa gueule est entr’ouverte, il faut de l’esclavage
Qu’il supporte toute l’horreur.
Certain village était le lieu de ce spectacle ;
Et là, chaque rustaud, voyant danser notre ours,
Tout ébahi, criait miracle !
Martin a cependant achevé tous ses tours.
On part pour un autre village ;
Mais le pauvre ours, n’en pouvant plus,
Va jetant les hauts cris ; ses cris sont superflus.
Le bâton est levé. Dans un accès de rage,
Même au péril de se tordre le cou,
Enfin, Martin rompt son licou ;
Et, gagnant la forêt voisine,
Loin de ses oppresseurs librement il chemine.
Mais à force de peine, à force de courir,
Nos gens ont rattrapé la malheureuse bête,
Qui reçoit tant de coups sur le dos, sur la tête,
Qu’elle est sur le point d’en mourir.

Vous, peuples asservis que la nature entraîne
Vers une douce liberté,
Craignez dans vos tyrans une implacable haine ;
A leurs yeux, profitez de cette vérité :
Le plus grand attentat est de rompre sa chaîne.

“Les Promeneurs d’Ours”

  • Jean-Auguste Boyer-Nioche, 1788-1859

Previous Post

Les Poules et le Coq, fable de Vigarosy

Next Post

Les Pyramides

Next Post

Les Pyramides

Ajouts récents

  • Fables du XXIe siècle
  • Hommage à Kader Reffes
  • Zeus, Promothée, Athéné et Momos
  • Zeus et les Hommes
  • Zeus et les Hommes
Rue Des Fables

  • Origines des Fables
  • Anecdotes
  • Citations
  • Fables illustrées

ruedesfables.net - 2021 I Règles de confidentialité I Contact I Politique de confidentialité

No Result
View All Result
  • Accueil
  • Blog des fables
  • J. La Fontaine
    • Les fables de Jean de La Fontaine
    • Anecdotes sur La Fontaine
    • Théâtre de La Fontaine
    • Contes de La Fontaine
    • Livre 1er
      • Livre 2
      • Livre 3
      • Livre 4
      • Livre 5
      • Livre 6
      • Livre 7
      • Livre 8
      • Livre 9
      • Livre 10
      • Livre 11
      • Livre 12
  • Les Fabulistes
    • Biographies et jugements
    • Fables analysées et expliquées
    • Citations
    • Fables-Express
  • Antiquité
    • Ésope
    • Analyses des fables d’Ésope
  • M-âge
  • XVIº
  • XVIIº
    • Jean de La Fontaine
  • XVIIIº
  • XIXº
    • Jean Anouilh
  • XXº
  • XXIº
  • Éditos
    • Billets d’Humeur
  • Illustrations
  • Livres
  • À vous

ruedesfables.net - 2021 I Règles de confidentialité I Contact I Politique de confidentialité

Welcome Back!

Login to your account below

Forgotten Password?

Retrieve your password

Please enter your username or email address to reset your password.

Log In
Ce site fonctionne avec des cookies. En continuant, vous acceptez leur utilisation.