Un jour, au plus fort de l’orage,
Des Voyageurs cherchèrent un abri
Sous l’épais et riche feuillage,
D’un grand maronnier tout fleuri.
Quelqu’un, en les voyant, leur dit : changez de place,
Quittez ce poste dangereux,
Autrement la mort vous menace.
Plus ils sont élevés, plus les arbres sur eux
Attirent promptement la foudre.
A quitter leur abri, ne pouvant se résoudre,
Bientôt nos Voyageurs se virent foudroyés.
Pour s’être, près des grands, de même fourvoyés,
Ah ! combien d’imprudents, tombent réduits en poudre.
“Les Voyageurs foudroyés”