Se présente d’abord un homme à rouge trogne,
Il venait se plaindre au destin
Qu’il l’eût nanti d’une ivrognesse.
Il faut, dit-il, qu’elle ait la goutte du matin ;
Du reste, c’est une bonne diablesse,
N’ayant que ce défaut, mais, diable, c’en est un !
Et toi, lui dit le sort avec rudesse,
A peine s’il fait jour et tu n’es pas à jeun.
Quoi, dit l’autre, suis-je à confesse ?
Femme, allons, reviens-t-en ; eh bien !
Les moments où tu cuveras ton vin
Seront pour moi des moments de liesse.
“L’Ivrognesse”