François Anthoine Saint Joseph
Charmant oiseau,
A tire-d’aile
Ne fuis pas cet ormeau.
Ta compagne fidèle
Te chante son amour,
Dans l’espoir du retour.
Sache que l’inconstance
Est mère du regret :
On pardonne, on se tait,
Mais longue est la souffrance !
Arrête ton essor,
Reste près de qui t’aime :
C’est le bonheur suprême ;
Il n’est plus doux trésor.
“L’Oiseau qui s’enfuie”