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Mea culpa… mais ça coule pas !

K.R. by K.R.
novembre 18, 2021
in Christian Satgé, Editos et chroniques
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Éditos et chroniques

Christian Satgé, Professeur d’Histoire & de Géographie à Poueyferré dans les Hautes-Pyrénées…
Blog de l’auteur : Les rivages du Rimage
– Fables sur ce site

Mea culpa… mais ça coule pas !

Les affirmations gratuites, comme la rime, ne paient plus !… On m’a reproché d’avoir vilipendé ce pendard à la langue bien pendue d’A. de Lamartine dont on ne se souvient guère que de rares vers qui ne sont pas, ou peu, de lui : « Ô Temps, suspends ton vol,… » (Le Lac, Méditations poétiques, 1820) est en effet sans effort un hémistiche de la dernière strophe d’une obscure “Ode au temps” d’un tout aussi méconnu poète clermontois, A.-L. Thomas (1732-1785) ; idem poditur ce vers à pieds (12 bien sûr !), « Un seul être vous manque et tout est dépeuplé » (L’isolement, idem) qui ressemble fort au « Un seul être me manque et tout est dépeuplé » (La nouvelle Clémentine, 1720) de l’aussi peu connu N. G. Léonard (1744-1793). Plagions en cœur amers amis des pâtés de fables, il en restera toujours quelque chose dans cette « République des Lettres » où le coup d’éclat vaut coup d’État. Mais nos maux passant, ce n’est pas que maudire et médire que mots d’ire et « mais » dire : A. de Lamartine voyait en J. de La Fontaine un infâme copieur, un pilleur sans scrupule. Il fallait lui rendre la monnaie de sa pièce. Donc acte.

Mais me dira-t-on, si on se plaît à papoter comme on dit au Vatican, l’illustre Alphonse (1790-1869) fut le roi des Romantiques, donc point de lèse majesté, insigne félibre fait libre. Allez, rime ailleurs rimailleur, tu n’auras jamais la grâce de ce cygne ni ne produira pareille beauté en tes signes !… Je laisse à G. Flaubert (1821-1880), très Rome Antique quant à lui et honoré par Balzac, excusez du peu !, de juger son pair comptant pour rien et contemporain hors paire de claques dans une missive datée du 06 avril 1853 : « Lamartine se crève, dit-on. Je ne le pleure pas […]. Non je n’ai aucune sympathie pour cet écrivain sans rythme, pour cet homme d’état sans initiative. C’est à lui que nous devons tous les embêtements bleuâtres du lyrisme poitrinaire, et lui que nous devons remercier de l’Empire : homme qui va aux médiocres et qui les aime. […] Et puis, un homme qui compare Fénelon à Homère, qui n’aime pas les vers de La Fontaine, est jugé comme littérateur. Il ne restera pas de Lamartine de quoi faire un demi-volume de pièces détachées. C’est un esprit eunuque, la couille lui manque, il n’a jamais pissé que de l’eau claire. » La plume au vent, on s’aimait en sillons serrés entre confrères, pour récolter la légitime moisson de la reconnaissance et du prestige ou engranger sans vergogne le renom et la gloire !

Il est des fabulistes encore et toujours, fins moralistes n’ayant point besoin d’un plus petit qu’eux pour leur faire de l’ombre, respectueux des Anciens et des Modernes avec qui ils voudraient rivaliser en toute amitié : à vaincre sans péril…. Ce ne sont, pas plus que leur maître et mentor, des mondains à raies emperruquées prompts aux scies, ni mie des courtisans à courbettes au dos fort plié d’avoir trop ployé vers le sol. Là. Un fabuliste n’est pas un cuistre sans âge pris du vertige du verbiage. Sachant le prix du mépris, trempant, du matin mâtin au soir, sans surseoir, sa plume d’oiseau blessé dans l’âcre blues du quotidien, il erre « RuedesFables » entre le Restaurant Florian et l’échoppe d’Ésope n’aspirant qu’à faire sourire et penser qui se trouve de l’autre côté de ses écrits, soient-ils crus ou sur l’écrin d’un écran. Il y crie, à cran, son amour de ces semblables qu’il décrie quand ils ne sont pas ses pareils en évoquant un fallacieux temps incertain ou, plus souvent encore, les vents de celui d’avant – voire de la veille – car « le passé émeut à l’envi le petit enfant et l’aïeule ; il n’en faut pour preuve que les contes de ma Mère l’Oye, les contes du temps que Berthe filait, les fables du temps que les bêtes parlaient. Et si l’on cherche pourquoi toutes les imaginations humaines, fraîches ou flétries, tristes ou joyeuses, se tournent vers le passé, curieuses d’y pénétrer, on trouvera sans doute que le passé c’est notre seule promenade et le seul lieu où nous puissions échapper à nos ennuis quotidiens, à nos misères, à nous-mêmes. Le présent est aride et trouble, l’avenir est caché. » (A. France, La vie en fleur) ; c’est donc dans cet « hier » fantasmé, naguère ne valant pourtant guère mieux qu’antan à ce que chante l’Autan, que ces rimeurs et prosateurs avec l’humour de leur humeur, craignant surtout de ne pas être à la hauteur de leurs lecteurs, incarnent notre « aujourd’hui » et espèrent, à deux mains, en un autre « demain », s’accordant du temps pour accorder les valeurs d’un temps à la vertu court vêtue… et vice vers ça.

Fabuleusement et fraternellement vôtre !

  • Christian Satgé

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