Une faut pas jeter le manche après la cognée.
Il ne faut point se désespérer inutilement. Cet apologue est pris de l’état d’un bûcheron qui, ayant laissé tomber dans une rivière profonde le fer de sa cognée, désespéré des efforts inutiles qu’il faisait pour la recouvrer, jeta le manche, afin qu’ils fussent perdus ensemble, l’un lui devenant inutile sans le secours de l’autre. L’infortune et la félicité se touchent; c’est quand on se croit le plus malheureux, qu’on est souvent près de cesser de l’être.
- Proverbes