Alfred de Montvaillant
Poète et fabuliste XIXº
Alfred de Montvaillant – Le poète Alfred de Montvaillant ( Henri-Michel-Alfred Rieu de Montvaillant) est né dans la commune d’Anduze le 27 décembre 1826 à Anduze et décédé en 1906.
Au XIXe siècle le chateau de Montvaillant à Anduze devint propriété du poète Alfred de Montvaillant.
FABLES :
- La puce et la pucelle
- L’enfant et le sauvageon
- Les deux Plaideurs
- Le secret de réussir
- La jambe de bois
- La cane déshonorée
- La dette acquittée
- Le Sou perdu
- Rendez le bien pour le mal
- Le crapaud et la rose
- Richesse n’est pas bonheur
- La Couverture coupée en deux
- La tache d’huile ou la mauvaise compagnie
- Le mauvais pli
- L’ Abeille sans Dard
- La Coquette et le ver Luisant
Et dire qu’il existe des personnes qui n’aime pas la poésie de Monvaillant.
Alfred de Montvaillant qui avait débuté par un gros volume de pièces fugitives, Feuilles aux vents dont nous nous sommes assez longuement occupés, annonçait dès lors trois autres volumes de vers. Multipliant ses promesses à mesure qu’il en tient une partie, il donne aujourd’hui un nouveau recueil et en promet quatre pour un prochain avenir. Celui de cette année s’intitule : Rêves poétiques et il sera suivi immédiatement d’un volume de Nouveaux rêves poétiques, déjà sous presse. C’est beaucoup de rêves et, malheureusement, peu de poésie. M. de Mont-vaillant dont j’ai assez fait connaître une première fois, par des exemples, les mollesses de style, ne manque pas d’intentions poétiques, mais les effets n’y répondent pas. Il prend volontiers tous les tons, depuis le plus noble jusqu’au plus familier, mais il n’en soutient aucun par l’éclat, la verve ou la grâce qui peut convenir à tel ou tel sujet et que parfois le début de la pièce faisait espérer. Je soupçonne M. de Montvaillant d’écrire ses vers avec une merveilleuse facilité. Si l’inspiration peut être spontanée, et la conception d’un sujet, rapide, l’exécution, je ne dis pas parfaite, mais seulement convenable, réclame une patience de travail et un art de faire difficilement des vers faciles, que M. de Montvaillant paraît ignorer. (L’Année littéraire et dramatique, Volume 6 – L. Hachette et Cie, 1864.)
Fables et apologues – 1914