Camille Viala
Poète et fabuliste XVIIIº
Camille Viala XVIIIe. ?
Nouveaux apologues par Camille Viala, Savenay – P. Fronteau, 1858.
- La dent d’or
- La mousse et le sage laboureur
- Deux amis
- La conscience et l’opinion
- Les fleurs sans parfums
- Deux volcans
- Les sauvages d’Amériques
- Savoir observer, comparer…
- La Herse
- Le troupeau de chèvres et la brebis
- Le politique avorton
- Le mauvais emprunteur
Préface – (extrait)
Art charmant, toujours plein de fraîcheur et de jeunesse, toujours aimé dans ce beau pays où, grâce à l’inimitable La Fontaine, il est devenu comme un patrimoine national, l’Apologue doit-être un interprète pénétrant de la Morale, de la Vertu et quelquefois môme de la Religion. Je ne pense point par cette raison, qu’il ne doive s’attacher qu’à peindre l’homme tel qu’il est, qu’à mettre en évidence les moins bons côtés de sa nature afin de le rendre plus habile ou plus adroit aux choses de la vie. Ce serait là changer, ou altérer profondément sa mission et courir le risque de se faire souvent l’apôtre de la souveraineté du but. L’homme est si faible qu’il a besoin d’un guide qui le console, qui l’éclairé, qui le relève, qui le grandisse à ses propres yeux afin de le rendre meilleur.
Le but de l’Apologue est d’enseigner ; il doit donc éclairer les âmes, les élever vers le beau et le bien, et y fixer la plus saine morale, les plus précieuses vérités par l’attrait de ses drames animés.