François-Joseph Terrasse Desbillons
Jésuite, poète et fabuliste XVIIIº
François-Joseph Terrasse Desbillons, né à Châteauneuf-sur-le-Cher, dans le diocèse de Bourges le 25 janvier 1711, entra chez les Jésuites en 1727. Envoyé dans un collège à Paris, pour faire imprimer ses Fables, il y passa environ quinze années. Lorsque les Jésuites furent obligés de quitter la France, Desbillons trouva un asile auprès de l’Électeur palatin, protecteur des talents, qui lui donna une place dans le collège de Manheim, et qui ajouta une pension d’environ mille écus argent de France. Il y mourut en 1789.
Sa bibliothèque était très nombreuse et bien choisie, par la rareté et l’importance des livres. Par son testament qu’il a fait en vers latins, il a laissé sa bibliothèque aux prêtres de la congrégation de St. Lazare ; c’est un hommage de gratitude qu’il rendait à l’Électeur palatin, qui avait eu pour lui des attentions toutes particulières.
Sa modestie égalait son érudition. Parlant peu, et toujours avec justesse et circonspection, évitant le monde et ne voyant que ceux qui venaient le voir, il nourrissait dans sa retraite cette tranquillité d’esprit qui suppose toute la pureté et toutes les richesses de la vertu. – 15 livres de fables latines , sous le titre de Fabulai Msopicae, Mannheim, 1768. Il se retira à Mannheim où il resta jusqu’à sa mort, le 19 mars 1789.
FABLES
- Le petit Chien, la Brebis & le Lapin
- Le Singe et le Miroir
- Ésope et les deux Sculpteurs
- La Laie et la Lionne
- La Pie et la Colombe
- L’Avare et son Fils
- Le Chasseur, le Pigeon – ramier et la Corneille
- Le Chêne et le lierre
- Le Chien et le Bœuf
- Le Lésard et la Tortue
- Les Étoiles et le Soleil
Celui qui connaît bien le caractère des Fables,
& qui sait que ce sont autant de Miroirs, placés devant nous,
comprendra ce que celle-ci nous enseigne.
Le singe et le miroir.
- Fables du père Desbillons : traduites en Français par le même : avec le Latin à côté, corrigé de nouveau… Francois-Joseph Terrasse Desbillons (S.J) Bassompierre, 1779