Dans le vallon, sur la colline,
Lorsque dépérit chaque fleur,
Que sur le sol brûlant toute plante s’incline,
Qui te donne, ô beau lis, cette aimable fraîcheur?
— Je la dois aux pleurs que l’aurore
Dans mon calice avec amour
Daigne répandre chaque jour.
Ainsi, charmante enfant que la grâce décore,
Si toujours sur ton front brillent joie et bonheur,
Ah ! c’est que l’innocence, ineffable rosée
En ton sein déposée,
Anime ton sourire et rafraîchit ton cœur.
“La jeune Fille et le Lis”