J.-J.-Ildephonse Guieu, 18. ?-18. ?
Instituteur . Fables offertes à la jeunesse, par J.-J.-Ildephonse Guieu, Grenoble, Prudhomme libraire-éditeur, 1867
FABLES:
- L’Âne curieux
- Le Chien boiteux et le Chat
- Le Poulet terrible
- La Fourmi et la Cigale
- L’Ânesse et la Jument
- Le Chien d’Alcibiade
- L’Enfant et les Bonbons
- L’Âne et le Maquignon
- La Brebis prudente
- L’Homme et les Animaux
- Le Corbeau
- Les deux Abeilles
- Le Figuier et les Oiseaux
- La jeune Fille et la Rose
- L’Officier de Charlemagne
- La Vigne
- L’Enfant et la Nichée
- L’Enfant et son Père
- La Rose et le Chou
- L’Opulence et l’Honneur
- L’Étoile du Berger
(Extraits) – … On voit que vous les aimez, que tout ce qui les intéresse vous touche, et il n’est guère de défauts, de mauvaises habitudes ou de fautes ordinaires à cet âge qui vous aient échappé. Vous leur en faites confidence dans ces Fables qui sont à leur adresse, et cette petite famille d’écoliers serait bien ingrate si elle ne vous en remerciait à sa manière, c’est-à-dire en vous prouvant qu’elle a par-ci par-là dans ce nouveau volume. On y trouve quelquefois la qualité d’instituteur, qui voit surtout la pensée et qui se hâte de la mettre en évidence, plutôt que le poète qui la fait ressortir d’elle-même par la peinture des personnes et des choses, ce qui rend la leçon plus vive et plus forte, parce qu’elle est alors imposée par le fait même…
…Votre livre, bien pensé, sagement écrit, d’un français pur et sain (ce qui n’est pas commun), est l’œuvre d’un habile et honnête homme, d’un instituteur dévoué, qui aime son métier, qui veut donner encore à ses jeunes étourdis quelque bonne leçon quand sa classe est finie, et qui fait encore résonner comme un écho de prudence et de sagesse au milieu des récréations et des jeux où, j’en suis sûr, ils trouvent à faire de bonnes réflexions, et surtout de fréquentes applications de ces Fables qui ont prévu tout ce qui les regarde, qui leur parlent sans en avoir l’air, et leur murmurent à l’oreille de bonnes pensées. Merci pour eux; merci encore pour moi, et recevez, Monsieur l’Instituteur, l’assurance de toute mon estime et de mes sentiments bien sincères .
Maignien, Doyen de la faculté des lettres à Grenoble. 1867
- Fables , par J.-J.-Ildephonse Guieu