Une rose, à moitié fanée.
Se moquait d’un bouton à peine encore éclos ;
Le bouton, à son tour, la trouvait surannée.
Et sur elle il tenait d’injurieux propos. »
Le tort est des deux parts, leur dit une immortelle:
Vous, rose, qui fûtes si belle,
Souffre? que le bouton le devienne à son tour!
Et toi, Bouton, né de ce jour,
Souviens-toi que demain tu passeras comme elle. »
“La Rose, le Bouton et l’Immortelle”