« Tu ne chantes jamais que la même chanson,
Au coucou disait une abeille. »
Je pourrais aisément, si je le trouvais bon,
Répondit le coucou, te rendre la pareille.
Tes beaux rayons de miel ne diffèrent en rien :
En voir un seul, c’est en avoir vu mille. »
« De bonne foi, reprit l’abeille, j’en conviens ;
Mais du moins, mon miel es! utile :
Aux hommes il fournit un mets délicieux
Qui remplace pour eux les présents de l’automne,
Au lieu que ton chant monotone ,
Sans être bon à rien , est toujours ennuyeux, »
“L’Abeille et le Coucou”
- Théodore Lorin, 18.. – 18..