Au lieu de suivre son chemin,
Un âne s’arrêta pour voir dans un jardin.
Par la porte entr’ouverte il allonge la tête ;
Aussitôt le chien furieux
S’élance en aboyant sur l’âne curieux
Et fait sans violon danser la pauvre bête.
Petits enfants, vrais étourdis,
Gardez-vous bien de sottise pareille,
Sinon, je le prédis,
Autant vous en pend à l’oreille.
“L’Âne curieux”