Un charbonnier aussi noir qu’un démon
Suppliait jadis un foulon
De passer ensemble leur vie.
Et d’habiter dans la même maison.
Ne plaise aux dieux de m’en donner l’envie,
Répondit le foulon. Comment vous aviser.
L’ami, de me le proposer ?
Nos métiers ne s’accordent guère.
Il ne faut que des yeux pour s’en apercevoir.
Mon travail serait vain : tenez, j’aurais beau faire,
Ce que je rendrais blanc, vous le rendriez noir.
“Le Charbonier et le Foulon”