Je vous plains de bon cœur, dit un jour le corbeau,
A la plus tendre tourterelle ;
Comment ! vous êtes jeune et belle,
Et vous passez la vie au pied d’un vieil ormeau,
Et toujours à coté du même tourtereau.
Qui près de vous a l’air de faire sentinelle !
Cet ennuyeux réduit qui cache vos appas
Vous doit causer une tristesse extrême.
— Pauvre idiot ! qui ne devine pas
Que je vis près de ce que j’aime.»
“Le Corbeau et la Tourterelle”