Dans un désert saurage,
Au milieu d’un orage,
Sous les foudres des cieux
Tombe un lion majestueux.
Un âne, qu’on voyait la veille
Trembler de la queue aux oreilles
A son moindre rugissement,
Vient à passer en ce moment.
Au lion mourant, le profane
Donne le coup de pied de l’âne,
Et dit aux sots, qui le croiront,
Que l’âne a vaincu le lion.
Le Lion et l’Ane, Gorecki