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Le Loup et l’Agneau

K.R. by K.R.
novembre 18, 2021
in Sans auteur, Vallée du Perche
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001Fables du bonhomme de la vallée du Perche :

Une brebis, jeune et jolie,
La gloire et l’honneur du troupeau,
Épouse un loup : j’allais vous dire un lionceau…
Brebis souvent se mésallie.
Je ne sais quel fin renard
Bâcla ce mariage.
Dès que la pauvre enfant eut goûté du ménage
Elle se repentit ; mais c’était un peu tard.
Son loup était atrabilaire,
Hargneux, avare et sanguinaire ;
Et quel loup ne l’est pas ?
La brebis, avec ses appas,
Ne pouvait égayer ce tyran domestique.
Ne sachant quel remède apporter à son sort,
« Par un dernier effort
J’en finirai, dit-elle ; il faudra qu’il s’explique. »
C’était peut-être bien pensé ;
C’est ainsi qu’une femme aimante
S’agite et se tourmente.
Les yeux mouillés de pleurs, et le cœur oppressé,
A son époux elle tient ce langage :
« Noble seigneur, sous l’ombre du bocage,
Au pied de l’autel du dieu Pan,
N’avons-nous pas formé les nœuds de l’hyménée ?
Pour mon peuple ce fut une heure fortunée,
Le signe de la paix ; et ce joli ruban,
A la blanche couleur, sans cesse vous rappelle
Vos sermens et vos vœux :
” Ève nouvelle,
Fais des heureux !
Loups et brebis chemineront ensemble ;
Désormais plus de trahison ;
Qu’enfin la gaîté nous rassemble
Soir et matin sur le gazon ;
La fontaine limpide et l’herbe parfumée
(Les dieux m’en sont témoins !)
Doivent suffire à nos besoins :
Plus de guerre entre nous ; la paix est confirmée.”
Je crus à vos sermens…
Tendres amans,
Tout nous sourit, plaisirs, honneurs, richesses ;
Vos amis et les miens, nous comblant de largesses,
Ont tout fait pour nous rendre heureux,
Et leurs faveurs ont dépassé nos vœux.
Pourquoi, sur votre front sévère
Voit-on toujours un signe de colère ?
Vous avez mes parens près de vous assidus.
Vous ne répondez pas… Ah ! vous ne m’aimez plus… »
Et la pauvre brebis pleure, gémit, sanglotte ;
Messire loup reste confus, marmotte
Quelques mots,
S’excuse… puis enfin découvre ses complots.
« Tous vos bergers et votre race inique
Sont ligués contre moi ;
Ils soupçonnent ma foi…
Malheur à cette clique !
Un jeune agneau,
Je le sais, a juré ma honte et ma ruine ;
Il soulève déjà les anciens du troupeau…
Attendrai-je qu’un jour, demain, il m’assassine ? »
— Qu’avez-vous dit, seigneur?
Vous appelez un traître
Un faible enfant qui vient de naître !
— Ne cherchez point, madame, à calmer ma fureur ;
Je veux du sang… — Du sang ! — Oui, voilà mon breuvage
Ce goût est inné chez les miens :
Agir ainsi, c’est être sage ;
Oui, contre tous, je le soutiens.
Étrangler, c’est ma politique…
Du jeune audacieux je saisirai les biens :
Tel est le droit du loup, et je le revendique.
J’ai dit… »
Sur ce, le pauvre agneau passe dans le bocage ;
L’aide-de-camp du loup, maître renard, le suit ;
Tous les loups font tapage.
Le jeune nourrisson gagne un lointain rivage…
Il perd ses biens ! il est proscrit !

Ainsi succombe l’innocence.
Jeunes brebis, n’épousez point les loups :
Vos parens, tôt ou tard, tomberaient sous leurs coups
N’en faites pas l’expérience.

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