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Le Philosophe scythe, analyse

K.R. by K.R.
novembre 18, 2021
in Analyse des fables, Analyses, Mns Guillon
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icon-angle-double-right Mns. Guillon

Commentaires : Le Philosophe scythe de MNS Guillon – 1803.

  • Le Philosophe scythe.
Le Philosophe scythe
Le Philosophe scythe

La fable d’Aulu-Gelle jouissait d’une grande célébrité : on l’a voit plus d’une fois opposée aux sophismes des Stoïciens, au sujet des passions, et aux paradoxes de Sénèque , eu faveur de leur doctrine , avant que La Fontaine ne la mit en vers. Les yeux s’arrêtent encore avec plaisir sur le modèle, même après l’excellente copie que noire poète en a donnée.

1) Scythie. Les anciens comprenaient sous ce nom général les pays d’Europe et d’Asie situés vers le septentrion. Les relations qu’ils nous ont laissées des mœurs et du caractères Scythes , sont très-opposées entre elles; et il est permis d’y voir, selon les temps, les lieux et les écrivains , ou les plus humains , ou les plus barbares de tous les peuples.

2) Un Sage assez semblable au vieillard de Virgile Un homme , etc.
Aux lieux où le Galèze en des plaines fécondes ,
Parmi les blonds épis roule ses noires ondes ,
J’ai vu, je m’en souviens , un vieillard fortuné,
Possesseur d’un terrein long-temps abandonné , etc.
Voyez dans l’ouvrage même (Trad. des Géorg. Liv. IV.), le reste de ce morceau, où le traducteur se montre harmonieux et pur comme sou original. La Fontaine vaut mieux encore.

3) Consistait aux beautés. Expression peu exacte , mais qui ne déplaît pas , comme sur certaines physionomies il y a des traits irréguliers que l’on aime, sans trop savoir pourquoi.

4) Etoit-il d’homme sage, pour Etoit-ce le propre d’un homme sage ? Les vers suivants sont au-dessus de tout éloge.
5} De mutiler ainsi ces pauvres habitants, La cruauté qui mutile joint l’opprobre à la douleur. Pauvres habitants. L’habitant a des droits, le pauvre, des titres sacrés; tout est violé par ces barbares mutilations. Quittez – moi votre serpe, instrument de dommage. Style rapide ; image vive et énergique.

6) Laissez agir la faulx du temps , ils iront assez tôt border le noir rivage. Voilà sur-tout ce qui est admirable. Quelle noblesse dans cette figure des arbres que l’on voit descendre aux Enfers, comme les hommes, pour aller en border le noir rivage ! Elle appartient à Ezéchiel, homme à si juste titre l’Eschyle des Hébreux. Voici les vers du prophète :« Omnes arbores morti debentur , inferis destinae, m turba hominum descendentium in foveam ituae». (Ch. 3l.)

7) Lunes ni vieilles ni nouvelles, Virgile a dit dans ses Géorgiques :
La Lune apprend aussi dans son cours inégal,
Quel jour à tes travaux est propice ou fatal.

8) Celui-ci retranche de l’âme , etc. C’est la pensée d’Aulu- Gelle, qui termine sa narration d’une manière également sage et brillante. Mais le dernier vers appartient à La Fontaine, et c’est un des plus beaux qu’il ait faits :
Ils font cesser de vivre avant que l’on soit mort.

L’auteur de l’Ami des hommes confirme la douce morale de notre sage par ces paroles : ” Tous les menus détails sont des riens ; mais n’aurez-vous d’attention à ces riens que pour les détruire ? Oh ! réformateurs à coups de coignée, vous êtes, les plus malhabiles des Jardiniers ” ( Tom. I. ed- in-12. p. 540 ).

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