Un jeune poulet, de ses frères
Autrefois était la terreur ;
Sous le moindre prétexte il entrait en fureur
Et leur faisait bien des misères.
Mais la maîtresse, enfin, témoin de ses colères,
Malgré ses cris le mit à la raison,
En l’enfermant tout un jour en prison.
Pendant qu’il sifflait la linotte,
Notre poulet réfléchit à ses torts,
Et ses frères, dit-on, trouvèrent le despote
Aussi doux qu’un agneau quand on l’eut mis dehors.
“Le Poulet terrible”