Un rossignol chantait. Sa voix flexible et pure,
Tantôt prolongée en soupir,
Et tantôt imitant les accents du plaisir,
Enchantait toute la nature.
Les oiseaux écoutaient, et n’osaient applaudir.
Au milieu de sa mélodie.
Une vieille Grenouille à dessein coassait,
Et de sa voix rauque couvrait
Cette douce et tendre harmonie.
Mademoiselle, dites-moi,
Lui cria le Tarin, vous tairez-vous ? pourquoi
Troubler un si charmant ramage,
Braillarde que vous êtes ?….. —Tien!
Dit la dame du marécage ;
Eh ! pourquoi chante-t-il si bien ?
“Le Tarin et la Grenouille”