Étienne Azéma est un dramaturge, fabuliste et poète français né le 15 janvier 1776 à Saint-Denis de l’île Bourbon, aujourd’hui devenue La Réunion, et mort le 28 août 1851 dans la même île.
FABLES :
- L’Enfant et le Chat
- L’Arabe et son Fils
- Ésope et les Animaux
- Le Bœuf-gras
- La Source
- Le Ballon
- L’Aveugle et le Passant
- L’Âne du Pacha
- Les Ours et l’Écureuil
- Le Jeune Homme et les Roses
- Le Tarin et la Grenouille
- La Moisson
- La Souris voyageuse
- La Chèvre et la Vache
- La Cloche
- Le Singe et l’Huître
- Le Morceau de Sucre
- Les Chapons et la Poule
- Le Pigeon
- La Chauve-souris
- Le Concert des Oiseaux
- La Chouette
- Le berger et son troupeau
- La Canne et la Sarcelle
- L’Aigle et le Hibou
- La Brebis
- Le Tarin, la Serine et la Pie
- Le Rustre et son Chien
- Les singes
- Le Meunier, l’Âne et le Chien
- Les deux Écureuils et le Lapin
- Les deux Loups
- Le Sage et la Mort
- La Fortune, l’Honneur et la Sagesse
- Darius et Démocrite
- Les deux Taureaux et l’escargot
- Les Fourmis et la Sauterelle
- La Volière
- L’Homme qui veut corriger son ombre
- La Mouche et la Chenille
- L’Âne, la Vache, le Chien et leur Maître
- Les toiles d’Araignées
- Le Ver
- Les deux Enfants et la Montre
- Le Chasseur, le Moucheron et le Serpent
- Les deux Coqs et le Dindon
- Le Brochet et les Gougeons
- L’Enfant, le Chat et l’Oiseau (fin)
Notice :
Paul-Etienne-Mazaé AZÉMA naquit à Saint-Denis (ile de la Réunion); le 15 janvier 1776, sous le gouvernement du vicomte de Souillac. Son père, Jean-François Azéma} avait exercé à Bourbon les importantes fonctions de Procureur général ; son aient paternel était mort Gouverneur de la Colonie en 1743. Originaire du Lyonnais; la famille Azema était fixée dans le pays depuis l’année 1734, où J.-B. A Azéma fut nommé premier conseiller au Conseil supérieur de l’Ile de France} et plus tard commissionné par la Compagnie des indes, en qualité de Directeur général du commerce et commandant des troupes a l’Ile de France d’abord, à l’ile Bourbon ensuite. A l’âge de neuf ans, le jeune Etienne Azéma dut s’arracher des bras de sa mère, pour être envoyé en France. Le savoir était de tradition dans la famille Azéma. et comme la Colonie ne possédait alors aucun établissement sérieux d’instruction publique} il fallait bien aller chercher à plus de trois mille lieues et au prix d’une séparation cruelle, cette instruction à laquelle son père attachait avec raison tant d’importance.
Dès son arrivée en France, notre jeune créole fut placé à l’école de Sarèze, dirigée alors par les Bénédictins.
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Cependant; au milieu de ces occupations multiples; sa santé s’était altérée ; à la suite d’une maladie grave qui faillit l’emporter} il s’empressa de résigner ses pouvoirs de délégué et de revenir dans son pays natal qu’il ne devait plus quitter. Des ovations chaleureuses accueillirent son retour ; tes habitants de Bourbon n’avaient pu sitôt oublier les services rendus à la Colonie par un de ses enfants les plus distingués; ce fut entouré de la considération générale qu’Etienne Azéma reprit ses fonctions de conseiller à la Cour} partageant son temps entre les devoirs de sa charge et ses travaux littéraires. Le 3 Juillet 1846, la loi sur les retraites vint, dans son inflexible rigueur, atteindre un magistrat aussi estimé ; il vécut cinq ans encore, au milieu des studieux loisirs d’une verte vieillesse} et cet homme de bien mourut le 28 août 1851, à l’âge de 75 ans.
- Notice de F. Cazamian -professeur au lycée de l’Ile de la Réunion.(Étienne Azéma)
- Œuvres poétiques de Etienne Azéma – 1877.