Joseph POISLE-DESGRANGES
L’aquilon enflé de courroux
Mugissait contre la fumée.
— Contemple ta vapeur par moments enflammée,
La vois-tu se rabattre en flocons noirs et roux.
Pour profaner les fleurs et charger l’atmosphère ?
Je suis outré du mal qu’en tous lieux tu sais faire.
– Tais-toi ! dit la fumée au vent capricieux,
Toi seul es coupable, mon frère.
Pourquoi m’abats-tu sur la terre,
Quand tu peux me guider aux cieux ?
L’homme à cette fumée en tout point est semblable ;
Le vent est son esprit méchant ou secourable.
“Le Vent et la Fumée”