Pour une poulette à l’œil noir
Deux coqs se battirent, un soir,
Dans un coin sombre de la ferme.
En pareil cas, un amoureux
Fait rarement le généreux :
On se becqueta fort et ferme.
Le premier fut percé de coups,
Le second mourut la nuit même…
— Et la poule ? me direz-vous.
— La poule ?… Elle en prit un troisième.
“Les deux Coqs”