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Les deux Serpents

K.R. by K.R.
novembre 18, 2021
in Pantchatantra
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3e. Livre – XI. — Les deux Serpents

Il y avait dans une ville un roi nommé Dévasakti. Son fils dépérissait chaque jour, membre par membre, à cause d’un serpent qui demeurait dans son corps comme dans une fourmilière. Quoique le prince fût traité avec beaucoup de soins par de bons médecins et qu’on employât les médicaments prescrits par les meilleurs livres, il n’obtenait pas la santé. Alors il s’en alla de désespoir en pays étranger. Après s’être livré à la mendicité dans une ville, il passait son temps dans un grand temple. Or, en cette ville était un roi nommé Bali, qui avait deux filles dans l’âge de la jeunesse. Tous les jours au lever du soleil, celles-ci venaient aux pieds de leur père et le saluaient. Là l’une dit : Soyez victorieux, grand roi par la grâce de qui on reçoit toute joie ! Mais la seconde dit : Jouissez de ce qui vous est destiné, grand roi ! Lorsque le roi entendit cela, il se mit en colère, et dit : Hé, ministres ! donnez pour femme à un étranger cette fille qui dit de mauvaises paroles, afin qu’elle jouisse aussi de ce qui lui est destiné. Les ministres répondirent oui, et la jeune fille, avec une petite suite, fut donnée par eux au prince qui demeurait dans le temple. Elle accepta, le cœur joyeux, cet époux comme sa destinée, et, l’emmenant avec elle, elle alla dans un autre pays. Puis, dans un endroit de la ville assez éloigné, au bord d’un étang, elle chargea le prince de la garde de leur demeure, et partit elle-même avec sa suite pour acheter du beurre clarifié, de l’huile, du sel, du riz et autres choses. Mais, quand elle revint après avoir fait ses achats, le prince dormait, la tête posée sur une fourmilière, et de sa bouche sortait un serpent à chaperon qui se nourrissait d’air. Et sur cette même fourmilière était aussi un autre serpent, qui était sorti. Ces deux serpents, en se voyant l’un l’autre, avaient les yeux rouges de colère, et celui qui était sur la fourmilière dit : Hé, hé, méchant ! pourquoi tourmentes-tu ainsi un prince dont tout le corps est beau ? Le serpent qui était dans la bouche répondit : Hé, hé ! toi aussi, méchant, pourquoi as-tu, au milieu de cette fourmilière, souillé ces deux pots pleins d’or ? Ils découvrirent ainsi réciproquement leurs secrets. Le serpent qui était sur la fourmilière reprit : Hé, méchant ! personne ne connaît-il ce remède contre toi, à savoir que tu péris au moyen d’un breuvage de graine de cumin, de kandjikâ en fleur et de moutarde noire ? Puis le serpent qui demeurait dans le ventre dit : Contre toi aussi personne ne sait-il ce remède, à savoir qu’au moyen d’huile chaude ou d’eau bouillante tu péris ? Et de cette façon la princesse, cachée dans des branchages, entendit la conversation par laquelle ils divulguaient réciproquement leurs secrets; et elle fit cela. Après avoir délivré son mari d’infirmité et de maladie, et trouvé un très-grand trésor, elle retourna dans son pays. Honorée de son père, de sa mère et de ses proches, et ayant obtenu la jouissance qui lui était destinée, elle vécut heureuse.
Voilà pourquoi je dis :
Les êtres qui ne gardent pas les secrets l’un de l’autre périssent, comme le serpent de la fourmilière et celui du ventre.
Après avoir entendu cela, Arimardana lui-même fut aussi de cet avis. Quand Raktâkcha vit que l’on agissait ainsi, il se moqua intérieurement et reprit : Hélas ! hélas ! vous avez perdu le souverain par un mauvais conseil. Et l’on dit :
Là où ceux qui ne sont pas honorables sont honorés et où l’on méprise ceux qui sont honorables, là naissent trois choses : la famine, la mort, la terreur.
Et ainsi :
Lors même que le mal a été fait devant ses yeux, un sot est apaisé par de douces paroles : un charron porta sur sa tête sa femme avec le galant de celle-ci.
Comment cela ? dirent les ministres. Raktâkcha raconta :

“Les deux Serpents”

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