Rare un parfait ami, rare un parfait melon ;
Il en faut goûter dix pour en trouver un bon.
Que conclure de là ? Dire avec l’égoïste
Que de nom seulement l’ami fidèle existe,
Et qu’à le rechercher nos soins sont superflus !
Non, non ; mais ce trésor si; rare
Si nous l’avons reçu de la nature avare,
Nous l’en aimerons dix fois plus.
“Les Melons”
Jacques-Melchior Villefranche – 1829 – 1904