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Li Borricot y ly Chiann

K.R. by K.R.
novembre 18, 2021
in Fables en sabir
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Sabir de Kaddour

 Contes et Fables – Li Borricot y ly Chiann

 

Fable imitée de La Fontaine ” L’Âne et le Chien”

Quant ji bisoann, donne un coup d’main.
Cit comme ça, qui veut li mon Dion.
On borriquot on jor, y dir’ ji ni vo pas.
Borquoi ? Ji ni si pas- Ji I’conni bon garçon,
Y ji si quand y po, tojor y donne la main.
Voila comment j’acoute, cit zaffir son bassi
On jor y marche la rote, afic one Sidi Chiann
Barsonne y parti riann.
Ji crois y son brissi
Ji crois pas : son batron, y si coche bot dormir.
Li borriquot content, y mange bor blisir
Di l’hirbe qui son trovi, y qui li bon comme tout.
Y mange pour crivi, barc’ qui yana beaucoup.

Li chiann, alors y dire :
Ji souis faim, ak’arbi. Ty ana dans l’cofin,
To c’qui faut bor mangi. Si ti vo tir blisir,
Coche toi mon zami, por ji prendra di pain. ”
L’borriquot répond riann ;
Bor barli pas moyann.
Y mange comme un allouf,
Sa bouche y son rempli, ji crois qui ji m’itouf.

Li chiann v son fâchi, l’borriquot y loui dit:
Millor ti attendra, qui sidi li batron,
Son finir di dormir ;
Alors ti trouvera to c’qui faut bor choisir.
Quand y barli comme ça y viendra la Lion,
Qui sarche bor magi, y qui son faim bocoup.
L’bourriquot y son por, Y I’hirbe y lisse lou.
Il appil la chiann : çoui la y boge pas ;
Y loui di : Cit zaffir, moi ça migarde pas.
Attan qui li batron, y viendra rivilli,
Bor touilli la Lion, ji crois ti eu a l’tann, ”
Foti loui coup d’souilli
Ou biann tot souit vatann.
Pendant qui son barli, la Lion y viendra,
Y trappe li borriquot, y son tête y cassra.

Morale:

Ti voir j’en a rison !
Quand ji bisoann, donne on coup d’main,
Cit comme ça, qui veut li mon Diou.

L’Ane et le Chien de Jean de La Fontaine

Il se faut entr’aider, c’est la loi de Nature
L’âne un jour pourtant s’en moqua :
Et ne sais comme il y manqua;
Car il est bonne créature
Il allait par pays, accompagné du chien,
Gravement, sans songer à rien,
Tous deux suivis d’un commun maître.
Ce maître s’endormit: l’âne se mit à paître.
Il était alors dans un pré
Dont l’herbe était fort à son gré.
Point de chardons pourtant; il s’en passa pour l’heure :
Il ne faut pas être si délicat;
Et faute de servir ce plat
Rarement un festin demeure.
Notre baudet s’en sut enfin
Passer pour cette fois. Le chien, mourant de faim,
Luit dit :« Cher compagnon, baisse-toi, je te prie :
Je prendrai mon dîné dans le panier au pain.»
Point de réponse, mot: le roussin d’Arcadie
Craignit qu’en perdant un moment
Il ne perdit un coup de dent.
Il fit longtemps la sourde oreille :
Enfin il répondit :«Ami, je te conseille
D’attendre que ton maître ait fini son sommeil ;
Car il te donnera, sans faute, à son réveil,
Ta portion accoutumée :
Il ne saurait tarder beaucoup.»
Sur ces entrefaites, un loup
Sort du bois, et s’en vient : autre bête affamée.
L’âne appelle aussitôt le chien à son secours.
Le chien ne bouge et dit : «Ami, je te conseille
De fuir, en attendant que ton maître s’éveille ;
Il ne saurait trop tarder: détale vite, et cours.
Que si ce loup t’atteint, casse-lui la mâchoire :
On t’a ferré de neuf; et si tu me veux croire,
Tu l’étendras tout plat» Pendant ce beau discours,
Seigneur Loup étrangla le baudet sans remède.

J’en conclus qu’il faut qu’on s’entr’aide.

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