• Accueil
  • Blog des fables
  • J. La Fontaine
    • Les fables de Jean de La Fontaine
    • Anecdotes sur La Fontaine
    • Théâtre de La Fontaine
    • Contes de La Fontaine
    • Livre 1er
      • Livre 2
      • Livre 3
      • Livre 4
      • Livre 5
      • Livre 6
      • Livre 7
      • Livre 8
      • Livre 9
      • Livre 10
      • Livre 11
      • Livre 12
  • Les Fabulistes
    • Biographies et jugements
    • Fables analysées et expliquées
    • Citations
    • Fables-Express
  • Antiquité
    • Ésope
    • Analyses des fables d’Ésope
  • M-âge
  • XVIº
  • XVIIº
    • Jean de La Fontaine
  • XVIIIº
  • XIXº
    • Jean Anouilh
  • XXº
  • XXIº
  • Éditos
    • Billets d’Humeur
  • Illustrations
  • Livres
  • À vous
Contact
Rue Des Fables
dimanche 2 avril 2023
  • Accueil
  • Antiquité
  • Moyen-âge
  • XVIe siècle
  • XVIIe siècle
  • XVIIIe siècle
  • XIXe siècle
  • XXe siècle
  • XXIe siècle
No Result
View All Result
  • Accueil
  • Antiquité
  • Moyen-âge
  • XVIe siècle
  • XVIIe siècle
  • XVIIIe siècle
  • XIXe siècle
  • XXe siècle
  • XXIe siècle
No Result
View All Result
Rue Des Fables
No Result
View All Result

L’Oiseau de St. Martin et Marie de France

K.R. by K.R.
novembre 18, 2021
in Divers, Marie de France
A A
3
VIEWS
Partager sur Facebook

Marie de France

L’Oiseau de St. Martin et Marie de France

 

L’arondelle et des oiseaux

Marie de France, poète du XIIIe siècle, née en Nor­mandie, a donné, dans son recueil de fables, celle de l’arondelle et des oiseaux.

« A la vue du premier champ de lin qui fut ense­mencé, l’hirondelle au vol léger, à l’œil pénétrant, de­vina que celte plante serait employée à faire des rets pour prendre les oiseaux. Elle leur conseilla en vain de manger ces grains ; et elle-même, ayant réuni sa famille, fit un accord avec le laboureur ; celui-ci souffrira dans sa maison le nid de l’arondelle, et nul oiseau de son espèce ne nuira aux champs de lin. »

Puis s’est su Vilain accordée
K’en sa maisun sufri sun ni ;
Là furent si oisel nurri,
Et el duna à sun lin paix.

Ce serait, selon une superstition normande, avec un petit oiseau de cette famille qu’aurait été fait le pacte primitif du cultivateur ; ce serait avec le martinet, plus petit que l’hirondelle, moins agile, ayant mêmes mœurs, même plumage. Le martinet, comme elle, a son logis sur les fenêtres, sous les toits des maisons, et il revient souvent, plusieurs années, dans le même nid.

Lorsqu’à l’automne, la paysanne arrache les dernières tiges de chanvre, elle laisse en réserve le plus gros épi : celui-ci restera en sa place, chargé de ses grains ; personne n’y touchera ; il y demeurera jusqu’à ce qu’il faille préparer la terre à un nouvel ensemencement. Cet épi est destiné au petit oiseau favori de saint Martin. Si un voleur l’arrache, une fièvre maligne sera bientôt le châ­timent de son impiété.

Un champ de lin (ou chènevière) est la richesse de la bonne ménagère. Vous voyez peu de chaumières sans un petit jardin, et plus loin, un petit champ contigu, planté de chènevis, qui doit fournir la quenouille des veillées. Après un long travail, une toile, blanchie à la rosée des près, deviendra le trésor de la patiente fileuse.

Voici ce qu’elle vous raconte : Le premier qui, dans le pays, cultiva le chanvre, était fort inquiet à l’époque de sa récolte. S’il s’éloignait de son champ pour les of­fices des dimanches et des fêtes, une nuée d’oiseaux venait s’y abattre. Le laboureur implora l’aide de saint-Martin, qui est l’apôtre de l’ouest de la France, où sa mémoire s’est constamment maintenue dans les popula­tions rurales. Or, à la voix du saint patron, un di­manche, tous les oiseaux du voisinage se rassemblèrent dans une grange ouverte, et y demeurèrent durant l’of­fice de la paroisse. Cette merveille se renouvela jusqu’à l’entière récolte du chanvre ; une simple herse de la­bourage, placée au seuil de la grange, suffisait pour y retenir tous ces essaims turbulents d’oiseaux. Le martinet, innocent et familier, avait seul le privilège de passer et repasser librement à travers les barres de la herse ; mais il s’éloignait peu et n’allait pas nuire au champ.

Depuis lors on a toujours laissé le plus bel épi de chènevis pour le petit oiseau de saint-Martin.

Cette coutume d’un peuple ingénu, qui se rattache évidemment au berceau du christianisme dans l’ouest de la France, a subsisté jusqu’à nos jours. La puérilité d’une croyance populaire n’est-elle pas quelque peu ra­chetée à vos yeux par quatorze siècles de durée ?

Florent Richomme

L’Artiste – Aux bureaux de L’Artiste, Paris, 1842.

Previous Post

L’Oiseau bleu

Next Post

L’Oiseau moqueur et le Pinçon

Next Post

L'Oiseau moqueur et le Pinçon

Ajouts récents

  • Fables du XXIe siècle
  • Hommage à Kader Reffes
  • Zeus, Promothée, Athéné et Momos
  • Zeus et les Hommes
  • Zeus et les Hommes
Rue Des Fables

  • Origines des Fables
  • Anecdotes
  • Citations
  • Fables illustrées

ruedesfables.net - 2021 I Règles de confidentialité I Contact I Politique de confidentialité

No Result
View All Result
  • Accueil
  • Blog des fables
  • J. La Fontaine
    • Les fables de Jean de La Fontaine
    • Anecdotes sur La Fontaine
    • Théâtre de La Fontaine
    • Contes de La Fontaine
    • Livre 1er
      • Livre 2
      • Livre 3
      • Livre 4
      • Livre 5
      • Livre 6
      • Livre 7
      • Livre 8
      • Livre 9
      • Livre 10
      • Livre 11
      • Livre 12
  • Les Fabulistes
    • Biographies et jugements
    • Fables analysées et expliquées
    • Citations
    • Fables-Express
  • Antiquité
    • Ésope
    • Analyses des fables d’Ésope
  • M-âge
  • XVIº
  • XVIIº
    • Jean de La Fontaine
  • XVIIIº
  • XIXº
    • Jean Anouilh
  • XXº
  • XXIº
  • Éditos
    • Billets d’Humeur
  • Illustrations
  • Livres
  • À vous

ruedesfables.net - 2021 I Règles de confidentialité I Contact I Politique de confidentialité

Welcome Back!

Login to your account below

Forgotten Password?

Retrieve your password

Please enter your username or email address to reset your password.

Log In
Ce site fonctionne avec des cookies. En continuant, vous acceptez leur utilisation.