Vocabulaire dans la fable:
PARENTAGE, s. m.
Un lion de haut parentage,
Liv. IV, fab. 1.
Les auteurs du Dictionnaire de Trévoux, l’abbé Féraud, Dict. crit. etc., observent que ce mot commence à vieillir. Malherbe a dit :
Si nommer en son parentage
Une longue suite d’aïeux
Ode au duc de Bellegarde. Poés., liv. IV.
Chevreau, dans ses Remarques sur les Poésies de Malherbe, t. II, p. 2-29, blâme sévèrement ce poète d’avoir employé le mot parentage, que Ménage considère, selon moi avec raison , comme plus poétique que parenté. Voy. Observ. sur Malherbe, liv. IV, p. 217.
— J’estime que parentage, qui n’a pas, si j’ose m’exprimer ainsi, l’air bourgeois de parenté, pourrait s’employer avec succès en poésie et même en prose, dans le sens de famille noble et d’un rang élevé.
“Parentage ou parenté”
(Théodore Lorin, 1852)