La sobriété doit guider l’espèce humaine.
Le tailleur Luc n’était, lui, pas de cet avis ;
Au cabaret du Cerf qu’on, voyait vis-à-vis.
D’abord il se rendait quelques fois par semaine,
Bientôt on l’y vit tous les jours ;
Bientôt il y resta toujours ;
Il faisait de la salle aux buveurs — son domaine.
C’est en vain que l’ouvrage assaillait sa maison.
Contre le verre alors il échangea l’aiguille ;
On eut beau lui parler raison
Et lui représenter les pleurs de sa famille.
Bien ne pouvait plus l’émouvoir ;
Chez lui le sentiment du plus sacré devoir
Dans les excès du vin devait hélas ! s’éteindre.
La misère et la mort enfin vinrent l’atteindre.
A ces derniers moments, cependant il parait
Qu’il a maudit le cabaret.
“Le Cabaret”