Pourquoi craindre ainsi la vipère ?
Disait à l’innocent lézard
Le gentil orvet, son compère,
Qui se trouvait là par hasard.
Il te serait toujours facile,
Dans le péril, de t’esquiver,
Toi des sauriens le plus agile.
— Il ne sert à rien, de braver
Cet ennemi qui vous fascine.
Déjà son regard est affreux,
Mais son dard est plus dangereux,
Et tu sais bien qu’il assassine.
“L’Orvet et le Lézard”