Jean-Joseph Vadé, naquit à Ham, en Picardie en 1719. Vadé avait disait-on un caractère bouillon et vif. A l’âge de vingt ans il obtint un emploi de contrôleur du vingtième à Soisson puis à Laon où il se fit remarquer par son esprit et sa verve. En 1743 il quitta Laon pour aller s’établir à Rouen où il devint secrétaire du Duc Agenois. A cette époque Vadé se révéla au public par des poésies gracieuses, dit-on !.
Vadé est mort à Paris le 4(?) juillet 1757. Fatigué par un travail incessant et aussi et par les ardeurs d’une jeunesse fougueuse. Vadé mourut comme il avait vécu, aimant les femmes et aimant aussi et avant tout sa famille, à la prospérité de laquelle il sacrifia toute sa fortune. Il laissa une fille Melle. Vadé.
Fables :
- L’Ecolier et la Férule.
- Le Miroir et la Vérité.
- Les deux Nageurs.
- Le Singe, le Lapin, et le Mouton.
- Le carosse et le Moulin à vent.
- L’Enfant et la Poupée
- Le Joueur de gobelets et les Villageois
- Les deux Serins
Le moulin lui dit ; « Monseigneur,
Mon sort chétif vaut bien votre bonheur.
Servir l’orgueil est votre mode,
D’un tel emploi je ne suis point tenté”:
Prévenir la nécessité
Vaut bien l’honneur d’être commode. “
- Fables de Jean-Joseph Vadé.