Viancin Charles François Antoine
Avocat, poète et fabuliste XVIIIº
Viancin Charles François Antoine, avocat et homme de lettres, né le 7 décembre 1788 à Semur-en-Auxois et mort le 26 janvier 1874 à Besançon.
Chef du Secrétariat de la Mairie de Besançon ( Doubs), Membre de l’Académie de cette ville, et de la Société d’Émulation du Jura.
– Éloge de Florian, 1832.
FABLES
- Le Coiffeur, sa Fille et le Papillon
- Les Moutons allant au Mésus
- Le Lièvre et le Chasseur
- Le Chêne et le Père de famille
- Une rencontre de la Fable et de la Vérité
- Les Espaliers
- La Taupe et ses Enfants
- Le Singe prétendant à la royauté
- La Cigale et la Fourmi, (pastiche)
- La Courge, le Potiron, le Melon et le Cornichon
- Les deux Cerisiers
Belles-lettres et arts de Besançon
C’est par ses fables et par ses chansons que M. Viancin a conquis surtout la faveur du public. Et cependant la fable est, sans contredit, le genre le plus difficile. Elle exige à la fois l’esprit le plus fin, le plus ingénieux, le stylo le plus simple et le plus élégant, l’élévation et le naturel, c’est-à-dire L’ensemble des qualités les plus diverses et les plus rares, Qu’Ésope et Lafontaine ont seule complètement possédées ; après eux, Phèdre et Florian occupent parmi les fabulistes une place très honorable et qu’il est difficile d’atteindre.
M. Viancin, en marchant sur leurs traces, n’a pu les égaler ; ses fables sont, à mon avis, la partie la plus faible de son œuvre. Elles pèchent en général par une excessive longueur, la pensée s’y dégage par fois avec peine, le trait est souvent forcé et quelquefois d’un goût douteux. La naïveté voulue et cherchée sent le travail et l’effort et perd tout son charme. Quelques-unes cependant se recommandent par une certaine distinction et par un tour ingénieux.
Il savait d’ailleurs leur donner, par un débit varié avec art, un charme particulier.
(Séances publiques, Académie des sciences, belles-lettres et arts de Besançon, 1872.)