Joseph-Marius Diouloufet naquit vers 1785 à Eguilles, petit village près d’Aix. Malgré la position peu fortunée de sa famille, il fait d’assez bonnes études, se consacra a la littérature, et devint d’abord bibliothécaire-adjoint et puis bibliothécaire en chef de la ville d’Aix. Il mourut à Cucurron (Vaucluse le 24 mai 1840).
Diouloufet s’était adonné à l’étude de la langue et de la littérature des troubadours. Il a laisse plusieurs petits poèmes en vers provençaux et un poème didactique en quatre chants , intitulé : leis Magnant ( les Vers à soie). Le recueil, assez rare, qui contient un petit nombre de fables imitées de La Fontaine, porte pour titre : ” Fablos, contos , epitros et autros pouesios proucenvalos, 1829.
(Joseph-Marius Diouloufet, Bibliothecari de la de z-ai, et de l’academio d’aquelo villo et de Marseilho)
FABLOS:
- La Cigalo e la Fournigo
- Lou Groupatas e lou Reinard
- La Granouio que se vòu faire autant grosso que lou Buou
- Lei dous Muou
- Lou Loup e lou Chin
- La Biaço
- La Dindouleto e leis Auceloun
- Lou Loup e l’Agnèu
- L’Ome e soun imàgi
- Lei Voulur e l’Ase
- Fablos, contos , epitros et autros pouesios proucenvalos, 1829.