Pierre-Louis Ginguené naquit, le 25 avril 1748, à Rennes, en Bretagne. Après avoir fini ses étude, il se rendit à Paris. Après quelques poésies, assez fraîchement accueillies, c’est dans les journaux, comme critique qu’il commença sa réputation. Ses lettres sur les “Confessions de J.J. Rousseau le firent connaître avantageusement. Il fut un bon musicien, passionné de la musique Italienne. C’est son ouvrage sur “l’histoire littéraire d’Italie” qui conforta sa réputation. On a aussi de lui quelques excellentes fables imitées des fabulistes Italiens (1810). Ginguené meurt à Paris en en 1816.
FABLES :
- Prologue
- Le vieux Rossignol
- La Chouette et l’Alouette
- La Cigale et les autres Insectes
- Le Vieux pêcher
- Le Coche
- La Fortune et le Poète
- Le Loup converti
- La veuve du Paon, le Dindon et le Pigeon
- L’Enfant et le petit Oiseau
- Le Pacificateur lapidé
- Le Poète désintéressé
- Le Vautour et le Cygne
- La Machine Hydraulique et l’Eau
- Les Oiseaux et les Poissons
Membre de l’Institut, également célèbre comme savant et comme écrivain, comme littérateur et comme poète. Ses rapports sur les travaux de la classe de la littérature ancienne n’attestent pas moins l’étendue et ta variété de ses connaissances, que l’élégance et la flexibilité de son style. La France lui doit sur la littérature italienne un ouvrage plus complet que ceux que l’Italie possède sur cette matière.
De plus, nous lui devons plusieurs morceaux de poésie écrits avec autant de goût que de sentiment; une élégante traduction du poème de Catulle intitulé les Noces de Thétis et de Pelée ; et un volume de fables pleines de philosophie et d’esprit, imitées de l’italien, mais imitées avec ce talent qui invente.
Nous engageons les personnes qui désirent se faire une idée juste du talent et des principes de M. Ginguené, à lire la fable intitulée le vieux pécher; c’est la vingt-unième de son recueil. Cette fable contient d’excellents avis pour les vieillards, avis utiles, car à tout âge l’homme a besoin de leçons, avis où il leur trace la conduite qu’ils doivent tenir avec les jeunes gens appelés à les remplacer dans la carrière que leurs forces ne leur permettent plus de suivre.
M. Ginguené a été enlevé aux lettres et à l’amitié depuis la publication de cette note : le chagrin que lui causa la seconde occupation de la France par les étrangers hâta sa mort, qui eut lieu en novembre 1816.