Don Juan Laurencin, fabuliste, poète – Jean-Espérance-Blandine de Laurencin , est né le 17 janvier 1733, et mort le 21 janvier 1812, poète, associé à l’académie de Lyon, le 24 novembre 1772 , à été à la tête des travaux Perrache. Il a publié beaucoup de vers.
Il est le père de M. le comte Aimé-François de Laurencin, député du Rhône à la chambre législative depuis 1824, et membre ordinaire de l’académie de Lyon.
En 1783, le comte de Laurencin fut un des sept aéronautes qui accompagnèrent Montgolfier dans sa première ascension.
FABLES:
- La Chambrière et le Balai
- La Vipère et la Sangsue
- Le Bœuf et la Cigale
- Le Canard et le Serpent
- L’Escarbot
- Le Berger
- Le Larron
- Le Dindon et le Corbeau
- Le Petit-Maitre et sa Belle
- L’Âne joueur de Flûte
- Pariétaire et le Thym
- Le Chameau et la Puce
- Le Singe et la Noix
- L’Homme et la Puce
- Le jeune Philosophe eu ses Camarades
- Le Perroquet, le Merle et la Pie
- La Brebis , le Coq et le Cochon
- Les deux Chiens
- L’Âne et son Maître
- La Cigale et la Fourmi
- La Pierre et le Docteur
Mon épitaphe :
Calquée sur celle de la Fontaine.
Jean s’en alla , non sans avoir vécu :
Mangeant , chaque an , juste son revenu,
II crut le bien , chose très-nécessaire ;
Ce qu’il en faut pour un bon ordinaire,
S’entend, jamais il n’en désira plus.
Quant a son temps , sa principale affaire
Fut se choyer ; tout le reste est abus.
Sur ce pied-là , ses coutumes, ses us,
Il les régla sur la bonne nature :
Satisfaisant en tout son appétit,
Mais le faisant toujours avec mesure ,
Jean fut heureux , heureux à petit bruit.
Origine des fables:
Vingt fables de ce recueil sont inspirées de celles de Don Thomas de Yriarte , poète estimable, que j’ai beaucoup connu , et dont j’ai pleuré la mort prématurée avec tous les amateurs de la bonne littérature. Il réunissoit à un goût sûr, une érudution non commune ; et sans parler de ses autres ouvrages, il a dans ses Fables littéraires le mérite si rare de l’invention. (Jean-Espérance-Blandine de Laurencin)
- Fables et poésies diverses – 1802.