Ésope
Écrivain grec et fabuliste antiquité
ÉSOPE aurait vécu au VIIe-VIe siècle av. J.C.- cela nous vient du témoignage du grec Hérodote (v. 484-v.420 av. J.C.).
Généralement on le considère comme Phrygien. Ésope aurait été un esclave .
Mais en réalité on ne sait pas grand chose de lui. Selon la légende, il aurait été affranchi et aurait voyagé dans plusieurs continents. Ésope, était , dit-on un être disgracieux et bègue, selon une terrible description faite de lui par Maximus Planude. Aurait été esclave de plusieurs maîtres successivement, il aurait voyagé en Afrique et en Orient après avoir été affranchi, puis envoyé dans diverses cités grecques comme émissaire de Crésus. Chargé ,par celui-ci, de porter des offrandes au temple de Delphes. Là, il dévoila les fraudes commises par les prêtres d’ Apollon. Ceux-ci se vengèrent en l’accusant de vol d’ une coupe en or consacrée au Dieu.
Ésope fut jugé et condamné à être jeté du haut d’un précipice. Après la mort d’Ésope, le malheur, dit-on, s’abattit sur Delphes et ses habitants.
Ésope le fabuliste :
Le recueil qui, aujourd’hui porte le nom d’Ésope, est une compilation, constituée de paraphrases en prose des fables de Babrius, qui fut établie au XIème siècle. Ses écrits devaient fortement influencer la littérature de l’Occident ; ils inspirèrent Jean de La Fontaine, Phèdre, Avianus et bien d’autres.
Ésope serait l’auteur de fables qui faisaient partie de la tradition orale. Les fables d’Ésope, recueillies par Démétrios de Phalère, font partie de la culture des peuples indo-européens et représentent sans doute le recueil de fables le plus lu de la littérature.
Le poète grec Babrias donna une version en vers des récits ésopiques, probablement aux alentours des Ier et IIème siècles av.J.-C. Phèdre s’inspira pour écrire une version en latin (Ier siècle av.J.-C.).
ÉSOPE, célèbre fabuliste grec, né en Phrygie , esclave a Athènes, puis à Samos, parvint, malgré sa condition et la difformité repoussante de sa taille et de ses traits, à la faveur la plus intime du puis-tant Crésus. On pourrait comparer l’emploi qu’il remplit auprès de ce roi de Lydie au rôle que jouèrent dans des temps moins reculés les bouffons de quelques souverains; c’est sous la forme d’apologues ingénieux qu’Ésope déguisait les vérités, parfois un peu dures, qu’il adressait au prince. Nous ne suivrons pas l’esclave phrygien dans le tissu d’aventures que lui prête son romancier Planude ; mais il parait incontestable qu’il périt victime de son amour pour la vérité, et que les prêtres de Delphes ne lui pardonnèrent pas d’avoir dévoilé leur charlatanisme. Accusé de sacrilège par la plus Infâme calomnie, Esope fut précipité du rocher Hyampéen, l’an 560 av. J.-C. Sa mort ne resta pas impunie, et une longue suite de malheurs n’avertit que trop les Delphiens de la colère céleste; mais la réparation fut tardive, et ce fut la troisième génération seulement qui s’efforça d’expier le crime de ses pères. Si l’on peut disputer à Ésope l’honneur d’avoir inventé l’apologue, on ne lui contestera pas du moins le mérite d’en avoir fait l’usage le plus spirituel à la fois et le plus honorable; aussi la Grèce ne tarda-t-elle pas a s’emparer de ses fables; Socrate en avait mis quelque unes en vers; Babrias versifia toutes celles qu’il put recueillir; et c’est de sa collection que sortirent la plupart de celles qui nous sont parvenues, et que des écrivains du Bas-Empire s’étaient amusés à mettre en prose. Biographie universelle – Par Charles Weiss, 1841.
Les vies d’Ésope :
- Guy Le Ray :
- Ésope, le père de la fable est aussi méconnu qu’il a été prolixe : plus de 500 fables lui sont attribuées. Une grande partie de son œuvre a inspiré le plus grand et le plus talentueux des fabulistes, Jean de La Fontaine. D’ailleurs celui-ci, dans la dédicace de ses fables à Monseigneur le Dauphin, le confirme dès la premier ver…Lire la suite…
- Louis Tremblay ( 18??) a composé un recueil de fables, l’Ésope chrétien ; fables politiques, philosophiques, morales et religieuses.
- Lamé Fleury – Esope en Lydie,
Dans ce temps-là, il arriva que les habitants d une île voisine du royaume de Crésus, nommée Samos, offensèrent ce prince, qui se préparait à les punir sévèrement en envoyant contre eux une grande armée, lorsque les Samiens, pour apaiser sa colère, députèrent auprès de lui un ambassadeur dont ou vantait partout l’adresse et l’esprit….par M. Lamé Fleury,…1869.
Notices sur la vie d’Ésope :
- Notice sur la vie d’Ésope (par M. de Levisac)
- Que sait-on de la vie Ésope ?
- Notice sur Ésope (par J.E. Albert Sommer)
- La vie de d’Ésope par planudes
- La vie d’Ésope par Jean de La Fontaine.