Louis Tremblay

Louis Tremblay

Poète et fabuliste XIXº

Louis Tremblay ( 18??) a composé un recueil de fables, l’Ésope chrétien ; fables politiques, philosophiques, morales et religieuses.

“Voici un volume de Fables qui, par son titre et son but religieux, rentre tout à fait dans le cadre que l’antiquité la plus reculée avait tracé à l’apologue, puisque les plus anciens recueils qu’on en connaisse et dont la date se mêle aux théogonies primitives, les Avadâmas, les Tantras, sont encore l’objet de la vénération indienne : les codes religieux des Orientaux sont remplis des sentences et maximes empruntées aux fabulistes, — qu’ils nomment divins… Un mot encore sur le titre de ce Fablier, — qu’on pourrait trouver prétentieux. Nous dirions à ceux qui voudraient nous accuser de présomption ou d’ambition que le P. Laurent Lebrun a fait l’Ovide et le Virgile chrétiens sans pour cela se croire davantage un Virgile ou un Ovide : il ne faut voir là que l’idée chrétienne et littéraire essayant de se formuler dans un nom.

Fables de l’Ésope chrétien

1. L’Un et l’Autre
2. L’Horticulteur et la Graine
3. Les Yeux malades
4. Le Théâtre de la Foire
5. Le Fantôme
6. Le Verglas
7. Le Voleur et l’Athée
8. L’Étourneau et le Moqueur
9. Les deux Rapins et leur Modèle
10. Le Scarabée et le Colimaçon
11. L’Enfant et le Lac
12. Deux Amis
13. L’œil et le Rayon
14. La Montre
15. Le Prunier et le Poirier
16. Perruque et Moustache
17. Les deux Glaneuses
18. Le Trésor
19. Acteurs et Rôles
20. Pauvre Petit
21. Le jeune Cuirassier

C’est le clou, pour ainsi dire, auquel nous avons accroché ce cadre, — qu’un vieux poète français nous avait tracé d’avance, et que nous avons tâché de remplir à l’aide de son conseil,… que nous recommandons à tous les jeunes… et pour eux en particulier, et pour la société en généra l:
« Tout homme, dit Jehan de Meun, qui veult soy mettre à composer quelque œuvre, doit principalement tendre à trois choses : sçavoir est à la gloire et à la louange de Dieu, au salut de lui qui compose, et à donner aux lecteurs joye, plaisir et bon édiffiement. »

• Louis Tremblay,  l’Ésope chrétien, fables politiques, philosophiques, morales et religieuses, 1852.