Victorin Fabre
Homme de lettre, poète et fabuliste XVIIIº
Marie-Jacques-Joseph-Victorin Fabre, homme de lettres français, né à Jaujac en Ardèche) le 19 juillet 1785 et mort à Paris le 29 mai 1831.
FABLES
- Le Cerf
- Les Lièvres père et fils
- La Fleur, Zéphire et son Rival
- Le Bœuf Apis
- Le Discours d’ouverture
- L’Esprit de justice
- Le Vase Persan
- Le Chien pendu
- Le Buisson
- Le Miroir de la Chouette
- L’Écu d’or
- La Proposition de Paix
Anecdote
Le cardinal Maury disait en 1808 à Victorin : «Vous devriez signer Fabre de Vals ; on s’accoutumerait à dire monsieur de Vals aurait l’air d’un litre nobiliaire, et ces choses-là servent toujours.— Monseigneur, nous n’avons jamais eu aucun droit ni sur les habitants, ni sur les terres de Vals. Mais depuis longtemps le chef de ma famille était seigneur haut justicier de Tendriès. Vous savez qu’à la troisième génération la haute Justice donnait la noblesse- . — Eh bien ! c’est encore mieux ; signez monsieur de Tendriès… Vous riez ?… Voyez M***, M***, ils n’avaient ni haute ni basse justice; ils se sont forgé un litre, et ils passent pour des personnages. — Ces gens-la, probablement, n’avaient pas un nom que leurs compatriotes fussent accoutumés à respecter. »
«Quelques années avant la Révolution, continuait Victorin, une douzaine de petits gentilshommes des environs se trouvant a dîner chez mon grand-père, la conversation vint à tomber sur l’ancienneté de leurs titres. Aussitôt chacun de citer la date, quelquefois un peu douteuse, de son anoblissement; tel avait cent ans de noblesse, tel cent cinquante, tel deux cents. « El moi, dit mon grand-père, en les regardant avec un sourire ironique qui lui était assez familier, et moi, messieurs, je compte cinq cents ans de roture. »
- Fables de Victorin Fabre